Comment améliorer la note technique de son mémoire CVC dans un appel d’offres public ?

Publié le 3 juin 2025 à 14:23

Dans les marchés publics, la partie technique du dossier est souvent déterminante. Elle peut peser jusqu’à 70 % de la note finale. Pourtant, de nombreuses entreprises du secteur CVC passent à côté du marché pour quelques points, simplement parce que leur mémoire manque de clarté, de structure ou de pertinence.

Voici quelques conseils concrets pour améliorer la qualité de votre mémoire technique et augmenter vos chances de réussite.

 

1. Respecter scrupuleusement le plan demandé

Chaque appel d’offres a ses propres exigences. Si le règlement de consultation propose un sommaire ou un plan-type, il faut s’y conformer à la lettre. Cela facilite la lecture pour le maître d’ouvrage et montre que vous avez pris le temps de répondre de façon structurée.

Conseil : reprenez les titres exacts du cahier des charges dans votre document.

 

2. Aller à l’essentiel, en restant concret

Le mémoire technique n’est pas un catalogue de vos prestations. Ce que le jury attend, c’est une réponse précise au chantier concerné : comment allez-vous intervenir, avec quelle équipe, en combien de temps, avec quels moyens ? Chaque phrase doit apporter une information utile et adaptée au projet.

Exemple : au lieu de dire “nous avons des techniciens expérimentés”, écrivez “deux techniciens spécialisés CVC interviendront 3 jours par semaine pour respecter le planning établi par la MOE”.

 

 

3. Anticiper les contraintes du chantier

Chaque projet a ses particularités : site occupé, délai serré, accès compliqué, coactivité avec d’autres lots…
Le donneur d’ordre valorise les entreprises qui ont identifié ces contraintes en amont et qui proposent des solutions concrètes.

Si vous avez fait une visite de site, mentionnez-le et précisez ce que vous en avez retenu.

 

4. Appuyer le discours avec des visuels

Un planning sous forme de tableau, un schéma d’intervention, un exemple de CR ou une photo d’un matériel équivalent peuvent faire la différence. Ce sont des éléments simples, mais qui renforcent la crédibilité du dossier.

 

5. Mettre en avant vos références pertinentes

Même si ce n’est pas toujours exigé, n’hésitez pas à intégrer une ou deux références similaires à l’opération en cours : cela permet au jury de voir que vous avez déjà travaillé dans des conditions comparables.

 

En résumé

Un bon mémoire technique, c’est avant tout un document :

  • Clair et bien structuré

  • Spécifique au projet (pas un copier-coller)

  • Concret, illustré et crédible

  • Qui montre votre capacité à anticiper et à vous organiser

 

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